Avez-vous un bon mot de passe ? – Partie 2

Sécurité informatique

Suite du sujet concernant les mots de passe (Lire la Lire la partie 1)

Quel mot de passe dois-je choisir ?

Sommaire

Il y a plusieurs réflexes à adopter pour choisir un mot de passe difficile, voici les principaux conseils à retenir :
– Mot de passe long : plus un mot de passe est long et plus il est difficile à trouver. Pour un mot de passe de 8 caractères, il y a 645 mille milliards de combinaisons possibles.
– Mélanger des chiffres et des lettres : prenom12nom234
– Alterner minuscules et majuscules : Prenom12Nom234
– Rajouter des caractères spéciaux : “Prenom%^12Nom2/3;4

Comment se souvenir de tous mes mots de passe ?

Car oui, lorsque l’on a un mot de passe différent pour chaque compte, cela devient compliqué de se souvenir de tous les mots de passe. Pour s’en souvenir, il y a plusieurs solutions.

La feuille de papier :

On n’est jamais à l’abri d’un problème de matériel qui plante, donc coucher sur papier tous ses mots de passe est une solution simple, mais efficace. Il ne faudra pas oublier de mettre à jour les mots de passe lorsqu’ils seront changés en ligne, et à bien ranger la feuille dans un tiroir qui ferme à clés.

La phrase de passe :
Une autre solution consiste à utiliser une phrase mémo-technique. Exemple : « Je suis superman » que l’on va transformer en phrase de passe en intégrant les critères évoqués plus haut : Je99(suiS)6super/Man12

A cette phrase de passe, on pourra ajoutera des notions en fonction du site/service. Exemple pour Facebook : Je99(suiS)6super/Man12_FBK , pour Amazon :  AMZ-Je99(suiS)6super/Man12 , ou encore pour Le Bon Coin : Je99(suiS)6super/Man12,LBC

Fenetre de connexion login et mot de passe

 

Utiliser un gestionnaire de mot de passe :

Les gestionnaires de mot de passe sont des programmes qui enregistrent les mots de passe. Certains permettent aussi de générer des mots de passe difficile. Dès lors, vous pouvez avoir des mots de passe qui n’ont rien à voir avec vous, voir même qui ne veulent rien dire : « 8BD4Y):j/-6RsGMC(G ». Etant donné qu’ils n’ont aucun rapport avec vous, cela les rends plus difficile à trouver.

Parmi les gestionnaires de mot de passe les plus connus, on peut citer :
1password : payant à partir de 35,88€/an et disponible sur Windows, Apple, IOS et Androit
My Password Manager : payant 22,95€/an, et disponible uniquement sur Windows
KeePass : gratuit et disponible sur Windows, Apple, Linux, IOS, Android et Windows Phone.
LastPass : gratuit, et disponible sur Windows, Apple, Linux, IOS, Android et Windows Phone.
Dashlane : gratuit sur 1 terminal, sinon 39,99€/an, et disponible sur Windows, Apple, IOS et Android.

A savoir que pour ceux qui sont sur Mac, Apple propose le trousseau d’accès. Celui-ci permet de stocker ses mots de passe en crypté, et peut ainsi éviter d’installer un gestionnaire de mot passe.

 

En résumé, ce qu’il faut retenir :

– Choisir un mot de passe long…
– et difficile, avec un mélange de lettres, chiffres, caractères spéciaux
– Changer régulièrement de mot de passe (exemple tous les 6 mois) et veiller à se tenir au courant si tel ou tel service a été piraté pour réagir rapidement
– Utiliser une phrase de passe générique et l’adapter à chaque site
– Installer un gestionnaire de mot de passe

 

En conclusion :

Il y a beaucoup d’articles sur les mots de passe, et sur comment adopter les bons réflexes pour protéger ses comptes. Pourtant, beaucoup d’internautes n’appliquent pas les techniques évoquées et ne réagissent qu’une fois qu’ils sont confrontés à un piratage.

Certains internautes sont même plus sensibles que d’autres au piratage, comme par exemple les séniors ou les adolescents. Les premiers ont pris le train du numérique en marche, et même s’ils prennent conscience petit à petit des risques, ils sont encore une cible facile pour les hackers et autres personnes mal intentionnées.
Les adolescents, en revanche, n’ont pas ou très peu conscience des risques. Ils ont grandi avec les outils numériques, mais ont beaucoup de mal à percevoir les conséquences d’un piratage. Il appartient donc aux « adultes », ou à toutes les personnes plus instruites sur le sujet de les aider et de les sensibiliser sur les risques.

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